Deux coeurs qui battaient solitaires se sont trouvés, au détour d'un café se sont croisés, coups de foudre réciproque, d'un seul coups d'un seul l'amour était né
Timides et tellement réservés... tant et tellement que la vie s'est mêlée de les séparer
Pour un temps, quelques années...
C'était il y a longtemps...
Nous étions jeunes et nous étions solitaires
C'est à la gare du nord que je t'ai retrouvé, j'attendais sur le quai lorsque ton train passa, puis s'arrêta, les portes s'ouvrirent et nous nous reconnûmes...
Tant de fois tu as pris ce train alors que j'attendais sur le quai, pourquoi ce jour là ? quel signe nous envoyait le destin ?
Tant de fois tu as pris ce train alors que j'attendais sur le quai, pourquoi ce jour là ? quel signe nous envoyait le destin ?
Le temps de nous dire bonjour, le train t'emmena loin de moi, pour un temps mais pas longtemps
Rosier Clématis
C'était il y a longtemps...
J'avais appelé ta maman pour prendre de tes nouvelles, j'avais envie de te revoir, j'avais envie que l'on s'aime... je lui ai dit "dites bonjour à mon ancien amoureux"
Quelques jours après nous nous sommes retrouvés aux Halles à Châtelet pour prendre un café, tu m'as offert un coeur en cristal en me disant qu'il était aussi fragile que le tient et qu'il faudrait que j'en prenne soin, tu avais l'art et la manière de me déclarer ta flamme...
L'accompagnait ce splendide papillon, signe de renaissance ou de renouveau aux cristaux d'un vert émeraude, ta couleur de coeur et celle de mes yeux
Larissa
C'était il y a longtemps...
Tu as pris ma main et l'a serrée dans la tienne, ce soir là fut celui ou l'on s'embrassa pour la toute première fois... ce soir là tu m'offris ton coeur et la vie qui allait avec...
Puis il y eu notre première étreinte mélange de retenue et de timidité, ton corps et le mien qui ne faisaient plus qu'un, charmante allégresse, gourmandise exquise
Dans cette chambre qui était la mienne nous nous aimâmes jusqu'au petit matin avant de nous séparer, pas pour longtemps, juste pour mieux nous retrouver le temps d'un baiser, sur le quai de la gare ou je t'attendais chaque matin avant que nous ne prenions le train, nous allions bientôt être ensemble enfin
C'était il y a longtemps...
Nos grands-parents vivaient dans ce même village ou je vivais près de l'église sans le savoir, tes parents venaient déjeuner dans ce restaurant près de la place le dimanche, tu y jouais sans doute avec tes frères tout comme moi avec ma camarade Sylvie, nous sommes nous croisés sans nous en souvenir ?
peut-être ?
Sur la plaque commémorative de l'église est encore marqué le nom de ton arrière grand père mort pour défendre sa patrie, ce lieu empreint d'histoire qui nous vit nous unir un jour de septembre, tu avais choisi cette date symbolique qu'était le 9, nous avions prévu le soleil et il éclairait nos épousailles d'un franc et chaleureux sourire, nous étions notre tout, nous étions ensemble
Te souviens tu mon amour les remarques du curé car tu avais pris mon doigt pour y passer l'alliance qui scellerait notre union "c'est trop tôt avait-il dit, il faut d'abord prononcer les voeux de mariage", toi empressé et déjà pressé alors...
C'était il y a longtemps...
Notre début de vie ne fut pas facile loin de là, était-ce déjà les prémices des coups d'éclats dont elle avait le secret et que petit à petit tout du long elle distillerait ? elle fut le siège de beaucoup de coups du sort, de querelles et de représailles hurlantes, avec ceux qui voulaient nous séparer et qui faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour le pire nous infliger
Seigneurs et maîtres en notre château, nous nous battions chaque fois pour faire taire les rebellions qui naissaient sous nos pas, nous avons combattu tant et tant de fois la pestilence des autres pour gagner sans faillir, sans jamais faiblir, ta main dans la mienne nous ne faisions qu'un, ce ne fut jamais facile non, la vie s'acharnait à troubler la quiétude de notre nous deux puis de notre nous quatre
Maintenant...
Mon doux aimé, ma tendre moitié, je frémis chaque jour de toucher ta peau chaude de vie, attendre tes baisers et en vouloir d'autres, toi l'or brillant de mes jours et l'argent apaisant de mes nuits, continuons à nous aimer chaque instant des prochaines années pour que longtemps je puisse t'écrire combien je t'aime
Parce que oui, je t'aime et je t'aimerais tout ce que l'on comptera de jours jusqu'au seuil de ma nuit ou d'un souffle je te quitterais, ce ne sera que pour un temps puisque ailleurs notre bonheur renaîtra et plus jamais quoi que ce soit ne nous séparera
Sur la plaque commémorative de l'église est encore marqué le nom de ton arrière grand père mort pour défendre sa patrie, ce lieu empreint d'histoire qui nous vit nous unir un jour de septembre, tu avais choisi cette date symbolique qu'était le 9, nous avions prévu le soleil et il éclairait nos épousailles d'un franc et chaleureux sourire, nous étions notre tout, nous étions ensemble
Te souviens tu mon amour les remarques du curé car tu avais pris mon doigt pour y passer l'alliance qui scellerait notre union "c'est trop tôt avait-il dit, il faut d'abord prononcer les voeux de mariage", toi empressé et déjà pressé alors...
"Nous et Monsieur le Curé"
Notre début de vie ne fut pas facile loin de là, était-ce déjà les prémices des coups d'éclats dont elle avait le secret et que petit à petit tout du long elle distillerait ? elle fut le siège de beaucoup de coups du sort, de querelles et de représailles hurlantes, avec ceux qui voulaient nous séparer et qui faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour le pire nous infliger
Seigneurs et maîtres en notre château, nous nous battions chaque fois pour faire taire les rebellions qui naissaient sous nos pas, nous avons combattu tant et tant de fois la pestilence des autres pour gagner sans faillir, sans jamais faiblir, ta main dans la mienne nous ne faisions qu'un, ce ne fut jamais facile non, la vie s'acharnait à troubler la quiétude de notre nous deux puis de notre nous quatre
Raubritter, graminée et corbeille d'argent
Mon doux aimé, ma tendre moitié, je frémis chaque jour de toucher ta peau chaude de vie, attendre tes baisers et en vouloir d'autres, toi l'or brillant de mes jours et l'argent apaisant de mes nuits, continuons à nous aimer chaque instant des prochaines années pour que longtemps je puisse t'écrire combien je t'aime
Parce que oui, je t'aime et je t'aimerais tout ce que l'on comptera de jours jusqu'au seuil de ma nuit ou d'un souffle je te quitterais, ce ne sera que pour un temps puisque ailleurs notre bonheur renaîtra et plus jamais quoi que ce soit ne nous séparera
Pomponella