Une matinée de beau temps

Le soleil s'est levé après quelques jours de pluie et de froideur printanière

Mon tas de petit bois attendait le moment du broyage, il servait de refuge aux oiseaux pendant que leurs congénères se sustentaient

Photo du 20 avril

Mais avant d'entamer le broyage je devais finir de nettoyer les nombreuses lianes de lierre qui cavalaient encore sous la mousse, fiston m'avait donné un sérieux coups de main mais nous n'en étions pas venu à bout, il fallait donc continuer la besogne aussi laborieuse soit elle

Photo du 21 avril 

Derrière le tas de bois il y avait ces grandes feuilles vertes qui avaient pris un joli volume, on les devine en arrière plan sur la photo ci-dessus, elles étouffaient la pivoine qui tentait en vain de se faire sa place

Il fallait faire du ménage et vite

Ce mardi matin et alors que subitement une grande douceur s'installait j'ai pu continuer à retourner cette parcelle, déraciner les nombreux rhizomes et bulbilles, arracher les dernières lianes de lierre (enfin cette fois si j'y crois), retiré des racines aussi grandes que moi et aussi grosses que des jambes humaines, le tas de bois a été passé au broyeur la semaine passée

A l'aide du râteau j'ai aplani ce bout de terre abandonné jonché de détritus végétaux, ça sentait fort l'humus 

Le pommier dont les fruits sont impropres à la consommation (même les oiseaux n'en veulent pas)  s'est remis à produire quantité de rejets sur les branches raccourcies l'automne dernier, à croire que cette taille sévère lui a été profitable

Sur le côté du pommier j'avais entamé le creusement tout autour du tronc de lilas "oublié" par les jardiniers qui devaient pourtant se charger de l'enlever, ils l'avaient juste recouvert de terre ce qu'il ne fallait pas faire, des rejets sortaient de partout

Au bout de presque deux heures d'un travail acharné (merci à la pluie) j'ai pu dégager une partie du tronc mais le plus dur reste à faire

Voyez la masse du truc !!!

Mais creuser ainsi m'a fait comprendre que je ne viendrais pas aussi facilement à bout de cette saleté de tronc, j'ai du faire des tranchées de part et d'autre pour tenter d'arracher les racines qui le retenait dont certaines vont profondément dans le sol, harassée et fatiguée par l'ouvrage j'ai préféré abandonner pour l'instant, je m'y remettrais dans les prochains jours car je compte bien le déraciner totalement et avant que le manque d'eau n'assèche trop la terre qui ne se travaillera plus aussi facilement

Je ne vous ai même pas encore parlé des lianes coureuses qui sortent de terre, des racines du cerisier qui sont en nombre, de ces rejets inconnus que je pense être... heu, en fait je ne sais pas... et de cette piqûre d'insecte qui me fait une marque énorme et qui me démange, je la surveille et je pense que je vais en parler à mon docteur parce que ça couleur ne me plait pas des masses, voila qui m'apprendra à jardiner en short

Heureusement, il y a de belles choses à découvrir

Sur une bouture récupérée lors de ma visite l'année passée au jardin botanique du Havre j'ai repéré une hampe florale

Ma sarracenia m'offre 6 jolies fleurs d'un rouge lit de vin magnifique
Je récupérerais les graines pour une future série de semis

Pois de senteur, zinia, phlox et ipomées en pleine forme

J'ai même quelques boutures de Pachyphytum qui vont être proposées à l'adoption...